1. Cadrez bien vos besoins d’embauche au départ
Cela semble évident mais c’est pourtant souvent là que cela pèche. Il est essentiel de vous poser les bonnes questions quant au profil à recruter.
- Quel est le niveau d’expérience souhaité ?
- Quelles sont les compétences obligatoires et celles qui ne sont qu’optionnelles ?
- Quels outils le candidat devra-t-il utiliser et donc maîtriser ?
- Quelles seront ses responsabilités ?
Pour être certain de viser juste, il vous faudra passer en revue le quotidien du futur recruté (missions, tâches, règles de l’entreprise…) et ainsi établir une fiche de poste précise.
Trop souvent, le contenu des annonces de recrutement est trop vague ou ne correspond pas à la réalité du poste, ce qui occasionne un flot de candidatures inopportunes et réduit d’autant les plus pertinentes.
NOTRE CONSEIL : Interrogez les collaborateurs du futur recruté (manager direct, collègue, responsable hiérarchique) sur LEUR vision du candidat idéal… car c’est avez eux qu’il ou elle devra travailler.
2. Valorisez la rencontre humaine
Passer ou faire passer un entretien de recrutement c’est avant toute chose un moment d’échange et de rencontre.
Votre but est – bien évidemment – de valider l’adéquation du profil du candidat avec votre besoin mais c’est aussi l’occasion pour le candidat de se projeter dans votre entreprise et plus particulièrement, sur ce poste.
Notez que même si une embauche se fait principalement sur le savoir-faire, les licenciements sont souvent dus à un problème de comportement.
Les softs skills sont donc primordiales à la réussite ou non de votre future collaboration. Interrogez-le sur ce qui le motive, ce qui l’intéresse, ce qui peut le mettre en situation de stress ou de confort.
NOTRE CONSEIL : lors de la décision finale, peut-être faudra-t-il privilégier un profil qui saura mieux s’intégrer à l’équipe mais devant être formé.
3. Soyez Attractif
Donnez l’image la plus authentique que possible de votre entreprise, sa culture, ses valeurs.
Adoptez une posture de vendeur car dans les métiers ou secteurs pour lesquels une véritable « guerre des talents » s’opère, les employeurs doivent désormais considérer les candidats comme des clients.
4. Soyez franc
Pour bâtir une relation durable et saine dès le départ, jouez cartes sur table avec le candidat et donnez une idée précise du poste à pourvoir, de la charge de travail induite et de ce que l’on attend de lui.
Chacun a des envies, des attentes différentes; entreprise et candidat doivent être sur la même longueur d’onde quant à la définition du poste et de son rôle au sein de l’équipe.
NOTRE CONSEIL : la rémunération fait partie des sujets à aborder de façon limpide durant un entretien. Un salarié qui se sent floué ne restera pas longtemps motivé et risque de quitter l’entreprise rapidement.
5. Vérifiez, vérifiez, vérifiez
Le CV de ce candidat semble parfaitement correspondre à votre besoin… et pour autant quelque chose vous dérange.
Faîtes confiance à votre instinct !
Si c’est une question de personnalité, ne passez pas outre. C’est un élément clé du vivre ensemble en entreprise et peut rapidement rendre la relation professionnelle cauchemardesque. N’hésitez pas à croiser votre avis avec celui d’autres personnes pour éviter de laisser place à une trop grande subjectivité.
N’oubliez pas les tests de personnalité et assessments pour vérifier les compétences comportementales ainsi que les tests techniques, et selon les profils un « case study »…
Pensez à vérifier les références professionnelles auprès de leur précédent employeur, mais attention restez dans le cadre légal : pas de vérifications à l’insu du candidat ni chez l’employeur actuel.
NOTRE CONSEIL : choisir son futur collaborateur peut prendre du temps et faire le bon choix n’est pas évident. Ne vous précipitez pas !
6. Allégez vos Process
Faire participer collaborateurs et parties prenantes ne veut pas dire alourdir le process.
N’oubliez pas que la concurrence est là…
Certains candidats voient dans l’interactivité et la réactivité un gage de qualité et d’engagement de la part de leur futur employeur.
Soyez efficace mais ne perdez pas de vue un « bon closing » doit être performant et « secure ».
7. Ne négligez pas l’onboarding
Une fois l’offre d’emploi conjointement signée dites-vous que la partie n’est pas terminée…
Et que rien n’est gagné !
Gardez bien en tête que 36,1% des CDI sont rompus durant la première année de collaboration et 20% dans les 3 premiers mois, la plupart du temps à l’initiative du salarié.
Se poser et poser les bonnes questions, double checker et bien préparer le terrain, voilà ce qui devrait limiter les erreurs de casting. Mais puisque nous ne sommes jamais à l’abri, faites-vous accompagner par un cabinet de recrutement professionnel et laissez-vous guider !